01/24/2020
Pour ma part, ce fut la perte de mon emploi en 2017. J’ai repensé à l’orientation que je voulais donner à ma vie professionnelle et personnelle. J’ai découvert le métier d’assistante administrative indépendante via mon ancienne formatrice avec qui je me suis très bien entendue.
Pour ma part, ce fut la perte de mon emploi en 2017. J’ai repensé à l’orientation que je voulais donner à ma vie professionnelle et personnelle. J’ai découvert le métier d’assistante administrative indépendante via mon ancienne formatrice avec qui je me suis très bien entendue.
En effet, elle travaillait à son compte en tant qu’entrepreneur salarié d’une coopérative d’activité. Après 6 mois de réflexion, j’ai crée la société Lili Assist U au sein de la coopérative d’activité Graines de Sol. J’étais plus heureuse et épanouie loin de la routine du salariat. Je ne pourrais jamais redevenir salariée après avoir été mon propre patron même s’il n’est pas facile de se faire connaître et d’attirer des clients.
Ce statut me permet de me délester des tâches fiscales, comptables et administratives (pour une assistante administrative cela peut prêter à sourire !). Tout est géré au sein de la coopérative ; note de frais, facture d’achat, bulletin de salaire … Cela me laisse tout le temps pour prospecter et développer mon activité. De plus, si je fais face à un mauvais payeur, la coopérative d’activité s’occupe de le relancer. Encore une fois, cela me permet d’être soulagée du quotidien. C’est un bon moyen de voir si mon activité est viable sans engager de frais.
Je bénéficie également de leur statut juridique.
Contrairement au statut d’auto-entrepreneur, je n’ai pas d’épée de Damoclès au-dessus de la tête concernant le seuil de chiffre d’affaires à ne pas dépasser. Je suis donc libre de gérer ma clientèle.
En contrepartie, la coopérative d’activité se rémunère en prélevant 10% sur le chiffre d’affaires hors taxe. Néanmoins, je trouve que par rapport à tous les avantages c’est un moindre mal.
Quand j’aurais assez de clients et que je pourrais me verser un salaire correct qui me permette de vivre de mon activité alors je pourrais me séparer de la coopérative ; couper le cordon une seconde fois en somme !